LUCAS

Il était une fois, dans un village qui se nommait Médréac, un petit garçon du nom de Lucas. C’était un bébé sage et souriant que la vie n’épargna guère…

Les parents de Lucas eurent un accident, ils moururent et Lucas se fit recueillir par le maire qui chercha un membre de sa famille alors…

Le maire emmena Lucas chez sa seule famille : sa tante. Il grandit chez elle, fit ses premiers pas et commençait à toucher à tout. Alors, sa tante décida de monter une palissade au milieu de la pièce parce qu’elle avait ses petits secrets.

Il grandissait encore et encore, un jour il alla à l’école. Il joua aux billes avec ses copains, comme il voulait gagner, il tricha. Mais les autres le remarquèrent et lui dirent : « tricheur ! Et tu sais que ta tante c’est une sorcière ? » Lucas ne dit rien, il rentra.

Lucas entendit des bruits étranges, il voulut regarder mais il n ’y arriva pas. Il tapa plusieurs fois sur la palissade qui le séparait de sa tante. Il finit par trouver un trou entre deux planches de la palissade. Il regarda « ah… ! » il ne pouvait plus parler, il ne savait pas quoi faire et par maladresse, il fit tomber la palissade après que sa tante fut partie. Il n’en crut pas ses yeux, sa tante, sa propre tante était une sorcière ! Il était le neveu d’une sorcière !

Il imita sa tante en faisant tout ce qu’elle avait fait : il se déshabilla, se mit de la graisse sur son corps et prononça la phrase magique mais il dit « patastri patastras rejoins les autres au fond du bois » au lieu de « patati patata rejoins les autres au fond du bois ». Il fut aspiré par la cheminée.

Lucas atterit devant un menhir où il vit sa tante avec des sorciers, sorcières et le diable. Le diable prit alors Lucas par le bras et l’emmena danser avec eux. Lucas dansa sans s’arrêter et le diable le laissa au pied du menhir, condamné …

Lucas, laissé pour mort par le diable, se fit recueillir par un meunier qui l’avait trouvé au pied du menhir. Ce dernier s’occupa bien de lui.

Lucas ne grandit plus jamais, il garda sa taille d’enfant toute sa vie mais sa tête, par contre, vieillit.

Clara, Océane, Luiza, Manon, Louane, Maxence, Timoteï, Ewen et Melvyn.

Les 3 épreuves

Dans un petit village appellé Guitté, il se passe quelque chose de terrible pour le royaume, la princesse est malade. Son père demande alors à la guérisseuse de soigner sa fille, la guérisseuse dit alors :

« - Il vous faut trouver trois belles pêches de mai et vous devez aussi marier votre fille dans les huit jours qui suivront sa guérison. »

Alors le roi demande à son peuple de ramener trois belles pêches de mai pour sauver la princesse et se marier avec elle.

Un jour, l’aîné d’une famille tente sa chance et demande à sa mère de cueillir trois pêches de mai dans le verger. Sur le chemin, il croise une vieille dame qui lui demande :

« - Que fais-tu là jeune homme ? »

Il lui répond :

« - J’apporte trois bouses de vaches au roi pour sa fille. »

« - Trois bouses de vaches tu amèneras alors », lui dit la vieille.

En arrivant chez le roi, il lui donne le papier. Le roi ouvre le paquet et il met les doigts dans de la bouse de vaches. Le roi renvoie immédiatement l’ainé.

Le cadet tente sa chance et sa mère va lui cueillir des pêches. Le cadet se met route et lui aussi croise la vielle dame. La vieille dame lui demande.

« - Que fais-tu jeune homme ? »

Il lui répond qu’il apporte des crottes de biques au roi. La vieille dit :

« - Des crottes de biques tu emmèneras alors ».

Le cadet continue sa route jusqu’au château. Arrivé sur place, le cadet dit au roi :

« - Je vous emmène trois pêches de mai ».

Le roi met ses mains dans le sac et les ressort toutes pleines de crottes de biques. Le roi renvoie immédiatement le cadet.

La mère ne veut pas s’occuper du benjamin. Celui-ci se débrouille seul, prend les trois pêches de mai et s’en va en direction du château. Sur le chemin, il croise la vieille qui lui demande :

« - Que fais-tu jeune homme ? »

Le Benjamin raconte qu’il emmène trois pêches de mai à la princesse parce qu’elle est malade. Elle lui dit :

« - Tu emmèneras trois pêches de mai à la princesse. Mais avant de partir, je te donne un petit flûteau qui t’aidera en cas de problème. »

Le benjamin arrive au château, il donne ses trois pêches de mai. La princesse se lève d’un seul coup en pleine forme.

Le roi ne veut pas que le Benjamin épouse sa fille. Il lui propose alors de participer à une épreuve. Il devra garder 100 lièvres dans un champ pendant trois jours et les ramener tous, le soir, au château.

Le roi demande à la princesse de se déguiser en servante. Celle-ci tente de convaincre le Benjamin de lui vendre un lièvre. Le jeune homme lui explique qu’ils ne sont pas à vendre mais à gagner. Elle doit faire un bisou sur sa joue. Celle-ci s’exécute et repart avec un lièvre. Au moment de rentrer au château, le jeune homme souffle dans le flûteau et le lièvre revient. Il en ramène donc 100 au château comme prévu.

Le lendemain, c’est la reine qui se déguise en cuisinière et qui part demander un lièvre. Le prétendant répond qu’ils ne sont pas à vendre mais à gagner. Elle doit faire trois cabrioles devant lui, elle s’exécute et elle obtient un lièvre. Elle retourne au château, le dépèce et le met à cuire. Le soir, le jeune homme souffle dans le flûteau et le lièvre revient. Il en ramène donc encore 100 au château comme prévu.

Le dernier jour, le roi, ne faisant plus confiance à sa femme et à sa fille, se déguise en villageois et va réclamer un lièvre. Le Benjamin explique encore une fois qu’ils ne sont pas à vendre mais à gagner. Il doit faire trois bisous sous la queue de l’âne pour l’obtenir. Le roi s’exécute et obtient son dû. Le soir, comme à son habitude, le jeune homme souffle dans le flûteau et le lièvre revient. Il revient avec les 100 lièvres au château.

Le roi, qui n’est toujours pas décidé à donner sa fille en mariage, rajoute une dernière épreuve. Il devra remplir trois sacs de vérité. Le prétendant profite d’un banquet pour accomplir son épreuve. Il demande à la princesse :

« - Madame La Princesse qu’avez-vous fait pour avoir un lièvre ? »

La princesse, qui aimait bien le petit Benjamin, répond en rougissant :

« - Je… Je… Je t’ai fait un bisou ! »

Le jeune homme ferme ainsi le premier sac de vérité.

Il demande alors à la reine :

« - Madame La Reine qu’avez-vous fait pour avoir un lièvre ? »

« - J’ai fait trois cabrioles, répond-t-elle très gênée. »

Le deuxième sac de vérité est ainsi fermé.

Il demande alors au roi :

« - Mon Roi qu’avez-vous fait pour avoir un lièvre ? »

Le roi refuse de répondre et cède enfin. Il donne sa fille en mariage.

Le Benjamin se maria avec la princesse et ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur vie.

Ryan, Titouan, Noémie, Fabiola, Kylian, Jules, Eliot, Loan.

Pierre et Mathurin

C’est l’histoire de jumeaux Pierre et Mathurin. Pierre est toujours grognon et Mathurin toujours joyeux. Ils sont laids tous les deux avec leurs bosses. Ils sont musiciens. Un jour, les deux frères sont conviés à un mariage pour y jouer de la musique. Pierre a son accordéon et Mathurin a son violon.

Ils font danser les invités mais ils ont un problème avec le père de la mariée car il doit leur donner 50 sous mais au final il ne leur donne que 25 sous. Pierre, n’étant pas content, veut voir le père. Mathurin ne veut pas qu’il y aille. Mathurin a un petit coup de foudre pour Annaïck la dame d’honneur. Puis ils continuent à jouer de la musique. Ils commencent à être fatigués. Mathurin dit :

« - Allez, il faut rentrer, il est tard, il va falloir prendre le raccourci. »

« - Oui mais on va se couper et se piquer, répond Pierre. »

« - Peut-être, mais c’est plus rapide et si on rentre trop tard le père va nous donner une raclée et on ne pourra plus dormir chez lui. »

Ils marchent dans la lande, ils s’y piquent et ils s’y coupent. Tout le temps, Pierre se plaint de l’histoire des sous. Soudain, Mathurin entend une mélodie derrière les menhirs. La première fois, il n’y croit pas mais la deuxième fois il y croit.

Après avoir entendu cette mélodie, Mathurin s’approche des rochers, écarte les broussailles et aperçoit les korrigans. Ceux-ci ont l’oreille fine et ils entrainent Mathurin dans la danse. Les korrigans dansent et chantent :« Lundi, mardi, mercredi. » Mathurin continue à chanter, il dit « jeudi, vendredi, samedi ». Les korrigans sont tous contents car la fin rime. Alors, une grande pierre s’élève le roi des korrigans apparaît et propose à Mathurin de choisir entre la richesse et la beauté. Mathurin choisit la beauté. Sa bosse disparaît, il remercie les korrigans et rentre chez lui.

Il retrouve son frère Pierre :

« - Tu n’es pas rentré à la maison ? dit Pierre. »

« - Bah non ! répond Mathurin. »

« - Mais ! Mais ! tu as perdu ta bosse ? »

« - Oui c’est le roi korrigans qui m’a proposé soit la beauté soit la richesse. Et alors j’ai choisi la beauté ! »

« - Mais t’es fou t’aurais dû choisir la richesse ! »

Pierre décide d’aller voir les korrigans et de récupérer la richesse que Mathurin a laissée. Quand Pierre arrive dans la lande, les korrigans sont en train de chanter la comptine : « Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi ». Pierre dit :

"- Il manque un jour de la semaine dans votre comptine. Il manque Dimanche.« Là, tous les korrigans s’affolent et disent : »- Mais ça ne va pas du tout, ça ne rime pas !« A ce moment là, le roi des korrigans sort de terre. Pierre lui demande : »- Je veux récupérer ce que mon frère a laissé."

Alors, le roi lui donne ce qu’avait laissé Mathurin, sa bosse…

Dans la nuit, Mathurin retourne voir les korrigans. Il dit à son tour :

"- Il manque quelque chose, il manque Dimanche, et la semaine est finie."

Les korrigans sont tous joyeux car cela rime. Ils chantent la comptine en entier. Le sol s’ouvre à nouveau et le roi des korrigans lui donne un trésor.

Grâce à ce trésor et à sa nouvelle beauté, Mathurin demande la main d’Annaïck. Elle accepte et ils vécurent heureux.

Nathan, Luka, Manech, Juliette, Laura, Aprïle, Maëllys, Sarah